Résumé :
|
Le pragmatisme des affaires, la primauté de la finance, la croyance dans la science et la technologie salvatrices dominent les sociétés occidentales. Ce qui compte, c'est la richesse individuelle, l'intérêt individuel. Il n'y a plus de droits au travail, à la santé, à l'eau, à l'éducation. Il n'y a que des besoins, surtout ceux des plus riches, des plus forts. Tout a été réduit au statut de marchandise ; pensons à la " ressource humaine ". La valeur d'une personne, d'un bien, d'un service est mesurée en fonction de sa rentabilité pour le capital financier privé : Le sens du sacré de la vie est réduit à une pure rêverie. Seul le rêve de richesse est considéré comme réaliste, possible, valable. De même, les sociétés dominantes ont volé les rêves de fraternité, d'égalité, de paix. Elles ont imposé une culture de guerre, totale, mondiale, dans tous les domaines. L'économie est assujettie à une logique guerrière : la fameuse compétitivité pour la survie. Le rêve d'humanité a été détruit. Or il n'y a pas de vie possible pour l'humanité si le droit à la vie pour tous, la paix et la démocratie restent interdits. Nous avons le droit de rêver de fraternité, de justice, d'une autre économie, de bien-être collectif, de sécurité dans la solidarité. Il faut choisir entre l'univers de la conquête et de la domination - un univers d'exclusion et de violence - et l'univers de la fraternité et de la démocratie - un univers de solidarité et de sécurité commune.
|